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Conseils pour propriétaires

Comment Optimiser la consommation énergétique d’un logement saisonnier

Apprenez comment optimiser la consommation énergétique d’un logement saisonnier pour réduire vos coûts et attirer plus de voyageurs efficacement.
Comment Optimiser la consommation énergétique d’un logement saisonnier

Optimiser la consommation d’énergie d’une location saisonnière, ce n’est pas seulement bon pour la planète. C’est surtout une excellente stratégie pour votre portefeuille. D'un côté, vous allégez des factures souvent salées par des voyageurs un peu moins regardants. De l'autre, vous captez l'attention d'une nouvelle clientèle, de plus en plus sensible au tourisme durable.

Bref, c’est un levier direct pour booster vos marges et donner plus de valeur à votre bien.

Pourquoi l'efficacité énergétique est une vraie opportunité

Pendant longtemps, maîtriser la consommation d'énergie était vu comme une corvée, une ligne de dépense de plus à surveiller. Aujourd'hui, la donne a complètement changé. C'est devenu une véritable opportunité, tant sur le plan financier que marketing, capable de transformer la rentabilité de votre investissement.

Concrètement, vos factures de gaz ou d’électricité peuvent vite grimper et varier énormément d'un mois à l'autre. Un voyageur de passage n'a pas les mêmes réflexes qu'un locataire à l'année : il est facile d'oublier de couper le chauffage en partant pour la journée ou de laisser la climatisation tourner à plein régime. Chaque kilowattheure que vous réussissez à économiser, c’est de l’argent qui reste dans votre poche à la fin du mois.

L’attrait grandissant du tourisme durable

Au-delà de l'économie pure et simple, l'argument « éco-responsable » est devenu un vrai déclencheur de réservation. De plus en plus de voyageurs filtrent leurs recherches pour trouver des hébergements qui correspondent à leurs valeurs. En communiquant clairement sur les efforts que vous faites, vous parlez directement à cette clientèle engagée, qui est souvent prête à payer un peu plus pour un séjour qui a du sens.

Mettre en avant une démarche éco-responsable n'est plus un simple "plus". C'est un véritable avantage concurrentiel qui peut justifier un tarif plus élevé et attirer des clients plus respectueux de votre logement. C'est un effet marketing « éco-friendly » qui valorise votre bien sur les plateformes de réservation.

Cette stratégie est particulièrement payante sur un marché où beaucoup de biens sont d'anciennes « passoires thermiques ». Ces logements pleins de charme mais mal isolés ont une marge d'amélioration immense.

Il faut savoir que beaucoup de locations saisonnières échappent encore aux règles les plus strictes de la loi Climat et Résilience, qui impose des diagnostics de performance énergétique (DPE) sévères pour les locations longue durée. Comme le souligne une analyse sur le sujet, les meublés touristiques profitent d'une réglementation plus souple, car ils ne sont pas occupés en permanence. Pour en savoir plus sur la réglementation spécifique, vous pouvez consulter les détails sur l'avenir des locations saisonnières.

En choisissant d'agir maintenant, vous ne faites pas que réduire vos charges. Vous vous créez un argument marketing puissant qui peut faire toute la différence au moment du choix. L'optimisation énergétique devient alors une partie intégrante de votre annonce, aussi importante que de belles photos ou un emplacement de rêve.

Pour aller plus loin, découvrez nos conseils pour améliorer l'attractivité de votre annonce de location saisonnière.

Établir un diagnostic énergétique simplifié

Avant de vous lancer tête baissée dans des travaux ou l'achat de nouveaux équipements, il faut jouer au détective. Pour un logement saisonnier, comprendre où votre argent s'envole en fumée (ou plutôt, en chaleur) est la toute première étape. L'idée est de faire un petit état des lieux par vous-même, sans dépenser un centime, pour optimiser la consommation énergétique et cibler les vrais problèmes.

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La première chose à faire est une inspection visuelle. Partez à la chasse aux ponts thermiques, ces fameux points faibles où l'isolation est rompue et la chaleur s'échappe. Pensez aux contours des fenêtres, aux seuils de porte, mais aussi aux jonctions entre les murs et le toit. Un jour de grand vent, passez simplement votre main le long des cadres : vous pourriez être surpris par les courants d'air que vous sentirez.

Plongez-vous dans vos anciennes factures

Vos factures d'énergie sont une véritable mine d'or. Rassemblez celles des deux dernières années et regardez l'historique de votre consommation. Vous remarquez des pics spectaculaires en hiver ? C'est souvent le signe d'un chauffage gourmand ou d'une isolation qui laisse à désirer.

Autre piste : si la part de l'eau chaude sanitaire vous semble anormalement élevée, votre chauffe-eau est peut-être mal isolé, entartré ou tout simplement vieillissant. C'est un grand classique.

L'analyse de vos factures ne vous donne pas seulement un coût, mais une véritable cartographie de la consommation de votre bien. Si vous constatez qu'un mois de location génère 20 % de dépenses énergétiques en plus qu'un autre, c'est un indice précieux qui vous aidera à savoir par où commencer.

Faites l'inventaire de vos appareils

Il est temps de passer vos équipements au crible. Listez vos appareils électroménagers, leur âge, et si possible, leur classe énergétique. Ce vieux frigo dans le garage ou ces radiateurs « grille-pain » d'un autre temps sont souvent les coupables. Si leur étiquette énergétique est mauvaise (ou inexistante), vous tenez là des candidats parfaits pour un remplacement.

Pour aller plus loin, vous pourriez même installer un sous-compteur électrique. Placez-le sur les circuits qui consomment le plus, comme le chauffage. C’est un excellent moyen de mesurer précisément ce que vous coûte un équipement en particulier et de confirmer vos soupçons.

Cette approche pragmatique vous donnera une vision claire des priorités. Vous saurez exactement où investir votre temps et votre argent pour obtenir le meilleur retour sur investissement, le tout sans avoir besoin de faire appel à un expert pour un audit coûteux dès le départ.

Piloter votre logement à distance avec la domotique

Quand on gère une location saisonnière, on est constamment en train de jongler avec les départs et les arrivées. Résultat : le logement se retrouve souvent vide, parfois pendant plusieurs jours. C’est précisément pendant ces périodes d'inoccupation que la facture d'énergie peut grimper sans raison. Heureusement, la domotique est là pour nous donner un coup de main et nous permettre de reprendre le contrôle, même à des centaines de kilomètres.

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La technologie devient alors votre meilleure alliée pour optimiser la consommation énergétique de votre logement saisonnier. Grâce à elle, vous pouvez ajuster le chauffage, éteindre cet appareil oublié par le dernier locataire et gérer l'éclairage, le tout en quelques clics depuis votre smartphone. C'est un investissement qui peut sembler technique au premier abord, mais qui se rentabilise bien plus vite qu'on ne le pense.

Le thermostat connecté, votre premier investissement malin

Le chauffage, c'est le poste de dépense numéro un dans la plupart des logements. Pour éviter de chauffer un logement vide, le thermostat connecté est la solution par excellence. Il vous permet de créer des scénarios qui collent parfaitement à votre calendrier de location.

Par exemple, dès que vos locataires quittent les lieux, vous programmez le chauffage pour qu'il bascule en mode "hors gel" (autour de 8°C). Quelques heures avant l'arrivée des suivants, hop, vous le remontez à une température confortable de 19-20°C. Simple et terriblement efficace.

  • Coût estimé : entre 150 € et 300 €.
  • Économie potentielle : jusqu'à 25 % sur votre facture de chauffage annuelle.
  • Retour sur investissement : Souvent en moins de deux saisons de location.

Prenons un cas concret : vos locataires partent un vendredi matin en plein hiver. Sans thermostat connecté, le chauffage tournerait à plein régime tout le week-end, pour personne. Avec un système intelligent, une simple notification sur votre téléphone vous permet de mettre le système en veille. L'économie est immédiate et bien réelle.

Traquer les gaspillages avec les prises et éclairages intelligents

Au-delà du chauffage, une foule de petits appareils continuent de consommer de l'énergie, même en veille. C’est là que les prises intelligentes entrent en jeu, en vous permettant de couper complètement leur alimentation à distance.

Pensez au décodeur TV, à la console de jeux, à la machine à café… Une fois branchés sur une prise connectée, vous pouvez être certain qu'ils ne consomment plus un seul watt entre deux séjours. L'investissement est minime, généralement autour de 15 € à 25 € par prise.

L'éclairage aussi peut être facilement automatisé :

  • Les détecteurs de mouvement : Ils sont parfaits pour les zones de passage comme les couloirs, l'entrée ou les toilettes. La lumière ne s'allume que si quelqu'un est là. Fini les oublis !
  • Les ampoules connectées : Elles vous permettent de vérifier d'un coup d'œil sur votre application si une lumière est restée allumée et de l'éteindre à distance si besoin.

Automatiser les volets pour une régulation thermique naturelle

On y pense moins, mais les volets ont un rôle énorme à jouer. Une gestion automatisée des volets roulants peut influencer de manière significative la température intérieure de votre logement, sans consommer d'énergie.

En hiver, programmez-les pour qu'ils s'ouvrent en journée afin de capter la chaleur gratuite du soleil. Le soir venu, ils se ferment automatiquement pour conserver cette chaleur à l'intérieur. En été, c'est tout l'inverse : on les ferme pendant les heures les plus chaudes pour garder la fraîcheur et limiter le recours à la clim. Cette petite astuce toute simple peut réduire les besoins en chauffage de 10 %.

Au final, toutes ces solutions domotiques ne font pas que réduire vos factures. Elles ajoutent aussi un argument "éco-responsable" très concret à votre annonce, un vrai plus pour attirer des voyageurs soucieux de leur impact environnemental.

Améliorer l'isolation sans se lancer dans de gros travaux

L'idée de refaire l'isolation d'un logement peut vite faire peur. On imagine tout de suite des chantiers interminables, de la poussière partout et des devis qui s'envolent. Rassurez-vous, il est tout à fait possible d'optimiser la consommation énergétique d’un logement saisonnier avec des actions ciblées, une isolation légère, très abordable et rapide à mettre en place. Ces petites améliorations, loin d'être anecdotiques, ont un impact direct et bien réel sur vos factures.

Il faut dire que le contexte du parc immobilier français s'y prête bien. Beaucoup de résidences secondaires sont d'anciennes "passoires thermiques", ce qui signifie que le potentiel d'économie est tout simplement énorme. On parle de près de 4,8 millions de logements classés F et G en France, souvent des maisons individuelles parfaites pour la location saisonnière. Chaque petite amélioration compte vraiment. Pour saisir l'ampleur du défi, cette analyse sur la rénovation énergétique du parc immobilier est très éclairante.

Chasser les courants d’air et renforcer les fenêtres

Les fuites d'air autour des portes et fenêtres, c'est l'ennemi public numéro un du confort thermique et de votre budget. C'est par là que la chaleur s'échappe en hiver et que la fraîcheur disparaît en été. Heureusement, les parades sont simples et efficaces.

Quelques gestes qui changent tout :

  • Les joints d'étanchéité : Pour un coût dérisoire (quelques euros par mètre), vous pouvez poser vous-même des joints adhésifs en mousse ou en caoutchouc sur les cadres des fenêtres et des portes. Ça prend quelques minutes, et l'économie peut grimper jusqu'à 10 % sur la facture de chauffage.
  • Les films de survitrage : C'est une astuce bluffante. On applique directement sur la vitre un film transparent qui crée une fine lame d'air isolante. L'effet imite celui d'un double vitrage. L'investissement est minime, entre 15 € et 30 € par fenêtre, pour un gain de confort immédiat.

Utiliser le textile comme allié thermique

Ne sous-estimez jamais le pouvoir isolant d'un bon rideau ! Des rideaux thermiques épais et doublés, par exemple, sont une véritable barrière contre le froid en hiver et la chaleur en été. Une fois fermés la nuit, ils peuvent réduire les pertes de chaleur d'une fenêtre de près de 20 %. C'est aussi un moyen facile d'ajouter une touche déco et chaleureuse que vos voyageurs apprécieront à coup sûr.

Un bon rideau thermique, c'est un investissement malin. En plus de sa fonction isolante, il améliore l'acoustique de la pièce et occulte la lumière. Deux critères de confort très recherchés par les locataires. C'est du deux-en-un.

Isoler les tuyaux d’eau chaude, le geste oublié mais rentable

Le calorifugeage... ce mot un peu technique cache une opération toute simple et incroyablement efficace. Il s'agit simplement d'envelopper les tuyaux d'eau chaude accessibles (dans la cave, le garage ou un placard) avec des manchons isolants en mousse.

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Grâce à cela, l'eau conserve sa température plus longtemps entre la chaudière et les robinets. Le chauffe-eau se déclenche donc moins souvent. Le coût est très faible, environ 3 € à 10 € le mètre, et le retour sur investissement est quasi immédiat.

Ces petites améliorations ne demandent pas de compétences techniques particulières et peuvent même être financées en partie. Pour vous y retrouver dans les aides possibles, n'hésitez pas à consulter notre guide complet sur les subventions pour la rénovation d'un meublé de tourisme.

Pour vous aider à visualiser l'impact de ces différentes actions, voici un petit tableau comparatif qui résume les coûts et les bénéfices potentiels.

Comparatif des solutions d'optimisation énergétique pour logement saisonnier

Ce tableau compare différentes stratégies d'amélioration énergétique en termes de coût, de retour sur investissement estimé et d'impact sur la consommation.

SolutionCoût d'investissement estiméÉconomie annuelle potentielleRetour sur investissement (ROI)
Joints d'étanchéité20 € - 50 € pour un logement50 € - 150 €Moins d'un an
Films de survitrage60 € - 120 € pour 4 fenêtres40 € - 80 €1 à 3 ans
Rideaux thermiques150 € - 300 € pour un logement60 € - 120 €2 à 4 ans
Calorifugeage des tuyaux30 € - 60 €30 € - 70 €Moins d'un an

Comme vous pouvez le voir, il n'est pas nécessaire de dépenser des fortunes pour obtenir des résultats significatifs. En combinant ces différentes astuces, l'effet sur vos factures et sur le confort de vos locataires sera rapidement perceptible.

Impliquer les voyageurs dans votre démarche éco-responsable

C'est bien beau d'investir dans une super isolation ou le dernier cri en matière de domotique, mais soyons honnêtes : si vos locataires laissent le chauffage à fond avec les fenêtres ouvertes, tous vos efforts tombent à l'eau. L'idée n'est pas de jouer au gendarme, mais plutôt de les inviter à participer, de manière ludique et positive, pour optimiser la consommation énergétique de votre location saisonnière. Ces "gestes voyageurs" sont cruciaux.

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Le secret ? Intégrer la sensibilisation à l'expérience de séjour. Il faut que ça devienne une partie sympa de leurs vacances, pas une contrainte. Une communication bien pensée peut transformer un simple oubli en un geste responsable.

Créez un kit d’accueil qui a du sens

Personne n'a envie de lire une liste d'interdits en arrivant en vacances. Oubliez ça. À la place, glissez vos conseils dans un petit kit d'accueil "éco-friendly" qui met en avant votre engagement. L'objectif est d'informer sans jamais donner l'impression de faire la leçon.

Voici quelques pistes toutes simples à explorer :

  • Des affichettes pleines de charme : Près des interrupteurs, imaginez une petite carte postale au graphisme sympa avec un message du type : "Moi aussi, j'aime voir le pays. Éteignez-moi avant de partir à l'aventure !". C'est bien plus percutant qu'un simple "Pensez à éteindre".
  • Un mode d'emploi visuel pour le thermostat : Un QR code qui renvoie vers une courte vidéo ou une fiche plastifiée bien illustrée peut faire des miracles. Ça explique en 30 secondes comment régler le chauffage sans le pousser dans ses retranchements, et ça évite le gaspillage bête.
  • Des consignes de tri ludiques : Mettez en place un code couleur simple avec des icônes pour les différentes poubelles. Quand le tri devient un jeu d'enfant, tout le monde s'y met.

La sensibilisation positive, c'est la clé. Vous transformez une potentielle contrainte en un aspect valorisant de leur séjour. Un voyageur qui se sent inclus dans votre projet sera naturellement plus respectueux du lieu et de vos équipements.

Faites-en un argument de vente

Votre engagement pour un tourisme plus durable n'est pas qu'une question d'économies. C'est un atout marketing puissant. Parlez-en ! Mettez en avant cette "expérience de séjour responsable" directement dans votre annonce. Vous verrez, ça attire une clientèle de plus en plus attentive à son empreinte écologique.

Les études le confirment : les voyageurs sont nombreux à privilégier les hébergements qui partagent leurs valeurs. En mentionnant votre kit d'accueil ou vos équipements économes en énergie, vous sortez clairement du lot.

C'est un véritable cercle vertueux. Non seulement cette démarche peut justifier des tarifs un peu plus élevés, mais elle attire aussi des locataires plus consciencieux, ce qui limite l'usure de votre bien. Au final, vous protégez à la fois votre rentabilité et votre patrimoine sur le long terme.

Mettre en valeur votre engagement et en mesurer les bénéfices

Toutes les améliorations que vous apportez pour réduire la consommation d'énergie de votre location saisonnière sont bien plus qu'une simple ligne de dépense. Pensez-y plutôt comme un véritable investissement, qui vous rapporte sur deux tableaux : des économies bien réelles sur vos factures, et un argument de poids pour séduire de nouveaux voyageurs.

La première étape, c'est de calculer le retour sur investissement (ROI) de vos actions. C'est assez simple : vous mettez en balance le coût de vos équipements (thermostat connecté, rideaux thermiques, etc.) et les économies qu'ils vous permettent de réaliser. Pour prendre un exemple concret, si un thermostat connecté vous coûte 200 € mais vous fait économiser 400 € par an sur le chauffage, votre mise de départ est remboursée en seulement six mois.

L'atout marketing « éco-responsable »

Au-delà des calculs, la vraie valeur se trouve aussi dans l'attractivité de votre logement. Communiquer sur votre démarche durable est un excellent moyen de vous démarquer sur les plateformes comme Airbnb ou Booking.com. De plus en plus de voyageurs cherchent des séjours qui ont du sens et sont sensibles à ces efforts.

Mettre en avant votre côté « éco-friendly » n'est pas qu'un détail. C'est un argument qui peut justifier un prix à la nuitée légèrement plus élevé, attirer des locataires plus respectueux des lieux et, au final, améliorer votre taux d'occupation.

Pour que votre message passe, soyez spécifique dans vos annonces. Montrez concrètement ce que vous faites. Prenez des photos de vos installations (le joli thermostat, les petites affiches sympas) et glissez quelques phrases bien senties dans votre description.

  • « Profitez d'un cocon tout confort tout en maîtrisant votre empreinte écologique grâce à notre chauffage intelligent. »
  • « Nous aimons notre belle région et nous nous engageons à la préserver. Aidez-nous en adoptant quelques gestes simples durant votre séjour ! »

L'impact sur votre rentabilité générale

Cet engagement a des conséquences directes sur la rentabilité de votre location. En France, le sujet est particulièrement important, car les logements saisonniers ont tendance à être plus gourmands en énergie que la moyenne. Quand on sait que la consommation moyenne d'une résidence principale tournait autour de 15,1 MWh en 2022, on imagine vite le potentiel d'économies sur une location qui n'a pas encore été optimisée. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cet article sur les tendances de la consommation énergétique des logements.

En fin de compte, la logique est implacable. En diminuant vos charges, vous augmentez directement votre marge bénéficiaire. En rendant votre logement plus attractif, vous sécurisez vos revenus locatifs. C'est un véritable cercle vertueux qui valorise votre bien sur le long terme. Pour aller plus loin dans l'analyse, n'hésitez pas à consulter notre guide pour faire le calcul complet de la rentabilité d'une location saisonnière.

Les questions que vous vous posez (et nos réponses)

Optimiser l'énergie dans une location saisonnière, c'est bien, mais par où commencer ? Je sais que beaucoup de propriétaires se sentent un peu perdus face aux aspects pratiques. Démystifions ensemble les interrogations les plus courantes pour que vous puissiez passer à l'action sans prise de tête.

À quelles aides financières ai-je droit ?

C'est une excellente question, et la réponse est souvent plus positive qu'on ne le pense. Même si la réglementation est plus souple pour les meublés de tourisme, des coups de pouce financiers existent bel et bien pour vous encourager à rénover.

On pense notamment à MaPrimeRénov', aux certificats d'économies d'énergie (CEE), ou encore à l'éco-prêt à taux zéro. Tout dépendra de votre situation personnelle et de la nature des travaux que vous envisagez, comme refaire l'isolation ou changer le système de chauffage. Mon conseil : prenez le temps de vous renseigner précisément sur les conditions. C'est un investissement en temps qui peut sérieusement alléger la facture finale.

Comment choisir la bonne solution domotique sans se ruiner ?

Le marché de la domotique peut vite donner le tournis. Pas de panique, il ne s'agit pas de transformer votre appartement en navette spatiale. Le secret, c'est de commencer simple et efficace.

Le meilleur investissement pour débuter, c'est sans conteste le thermostat connecté. Il est facile à installer et peut vous faire économiser jusqu'à 25 % sur la facture de chauffage, un retour sur investissement imbattable.

Envie d'aller plus loin ? Les prises intelligentes sont géniales pour couper les appareils en veille qui grignotent de l'électricité pour rien. Pensez aussi aux détecteurs de mouvement pour l'éclairage dans les couloirs ou l'entrée. L'essentiel est de choisir des appareils que vous pouvez piloter facilement depuis votre téléphone.

Le meilleur système domotique est celui que vous utiliserez vraiment. Privilégiez une application simple, intuitive, qui vous permet de programmer des scénarios en quelques clics entre deux séjours. C'est ça, la clé pour gérer votre énergie sans que ça devienne une corvée.

Que faire pour l'énergie entre deux locations ?

Ah, la période de vacance locative ! C'est là que se cache un énorme potentiel d'économies, souvent négligé. C'est le moment parfait pour mettre votre logement en "mode veille".

Avec un peu de domotique, vous pouvez créer un scénario "logement vide" que vous activez en un seul clic :

  • Le chauffage bascule automatiquement en mode hors gel.
  • Le chauffe-eau s'arrête de tourner pour rien.
  • Toutes les prises inutiles (télé, box internet, chargeurs) sont coupées.

C'est une petite routine toute simple qui vous garantit de ne pas gaspiller un seul centime quand personne n'occupe les lieux.


Pour vous aider à maximiser la rentabilité de votre bien, QuelleConciergerie vous offre les outils et les contacts nécessaires pour une gestion optimisée. Découvrez notre annuaire de conciergeries et estimez vos revenus locatifs sur https://www.quelleconciergerie.fr.